dimanche 5 février 2012

Trail Blanc des Vosges



Rouge Gazon dans les Vosges, c’est une petite station de ski familiale en hiver et en été c’est le point de départ de nombreuses randonnées pour petits et grands (d’ailleurs, la photo du groupe des « filles de l’est » est le lac des Perches 500m plus bas). J’ai toujours adoré ce lieu, il y a là bas une sérénité incroyable, une fabuleuse auberge, la petite route de 7km qui y mène est un cul de sac, on a l’impression d’être au bout du monde, c’est magique.




Alors  quand j’ai su que cette année le trail blanc des Vosges y avait lieu, je n’ai pas beaucoup réfléchi.


En arrivant, le paysage est magnifique, pas un nuage, vue sur les couloirs du ballon d’Alsace, le grand ballon en arrière plan, c’est un régal pour les yeux. Bon ok, c’est vrai, il ne fait pas bien chaud (-12°C de moyenne sur l’ensemble de la course), mais peu importe, la neige bien présente et le soleil rendent le site plus que sublime.






Au retrait des dossards, on a droit à un bon café pour commencer, ensuite l’auberge met à la disposition des coureurs des vestiaires au chaud. Alors, 3 couches en haut, un bon collant, bonnet, gants et c’est parti !




Ça commence sur une piste de ski de fond, je me laisse porter par la joie d’être là, ça monte un peu et de suite on sent bien que les appuis sont très différents et la progression plus lente, pas grave ça fait plus de temps pour profiter du paysage ! Fin de la 1ère boucle, on remonte et là ça change, on est maintenant dans un champ avec de la neige jusqu’à mi mollet. Dur dur ! Je ne peux déjà plus boire, l’eau a du geler dans l’embout …



Comme on est en montagne, ce qui est bien c’est qu’une fois en haut, et bien ça descend et là je m’éclate même si les appuis sont parfois hasardeux, j’adore esquisser quelques glissades. 

Le début de la troisième boucle est à nouveau sur une piste de ski de fond damée et en sous bois. C’est très agréable (et très lent aussi !), mais je n’ai pas froid du tout et je savoure le paysage. 





Vers le 10ème km, la pente devient plus raide et beaucoup marchent.





 Pour moi ça devient aussi plus dur, on est à l’ombre, le froid commence à se faire sentir. Et ensuite dès qu’il faut relancer sur les portions plus plates et bien c’est quand même difficile … à environ 2-3 km de l’arrivée, je commence à avoir froid aux mains et à un pied et là je me dis que la meilleure façon d’enrayer tout ça, c’est de courir même lentement. Alors je prends mon courage à 2 pieds, devancée par mon homme et je ne vais plus m’arrêter jusqu’à l’arrivée. 


J’avoue que ça a été difficile mais rien que pour les paysages, cette course valait le coup. Organisation au top en plus avec à l’arrivée, une merveilleuse soupe de légumes préparée par l’aubergiste ! Le bonheur !

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